Victime de la colonisation, Opposons nous à l’état Français, créons une nouvelle culture vegane et révolutionnaire !


L’exemple de l’Occitanie

L’état français crée une certaine vision des provinces, une vision basée essentiellement sur ce qui est consommable dans le « terroir français ». A l’inverse l’histoire des luttes et des peuples vivant la révolte ou simplement l’alternative au système français est minorée voire complètement ignorée.

Un danger pour les peuples colonisés est de croire que les apports de la culture dominante peuvent s’approprier en y ajoutant une sauce locale. Ainsi l’Occitanie se voit forcé de suivre les gouts de la noblesse française acoquinée avec l’Espagne en trouvant sympathique qu’un drôle de type torture une vache sous les yeux émerveillés de la bourgeoisie et de quelques rougeauds, tout cela soutenu par les bonnes œuvres du capital : Pernod-Ricard.

L’un des points communs des peuples colonisés est le refuge dans la consommation de drogues et d’alcool, la solution est là : Soirée corrida sponsorisée par Pernod-Ricard, assommons la jeunesse occitane ou basque … pour qu’elle consomme de la culture coloniale (corrida), de la culture prête à consommer et bon marché.

L’état et ses amis de la grande industrie s’amuse avec de grande campagne marketing à faire croire aux peuples locaux que l’on accepte leurs revendications. C’est ainsi que l’on voit des merdes industrielles labellisées produits cathares, proposant de nombreuses spécialités à la viande, dont la consommation de stéatose hépatique maladie du canard consommée sous l’appellation foie gras !

Or les cathares, c’est une histoire qui s’enracine particulièrement en Occitanie, c’est une résistance face à la France et une attitude nouvelle, révolutionnaire face aux dogmes de l’époque. Et pour information ces Occitans cramés par les gens du Nord, revendiquaient le respect des animaux et la non consommation de viande . Mais plus encore, il est question de vivre différemment de refuser le système économique que l’église et la France veulent imposer, il était question de ce que certains ont appelé le communisme primitif.

Le capitalisme c’est le foie gras labellisé « produit cathare », les pompes funèbres cathares proposant des « crémations »… une culture coloniale, marketing  irrespectueuse des peuples, des cultures et des histoires !

Pour une Occitanie anticapitaliste vegane et libertaire !

Pour une culture révolutionnaire et contre l’esprit français !

Extrait de wikipedia sur les cathares :

« Dès la fin du XIIe siècle dans le Midi de la France, « manger de la viande » et se convertir au catholicisme sontsynonymes. »
— René Nelli, la vie quotidienne des Cathares du Languedoc au XIIIe siècle 8.
L’ingestion volontaire de la nourriture carnée avait les mêmes effets que la rupture délibérée avec l’Eglise cathare 8. Pour les cathares, l’abstinence n’est pas privation, comme pour le catholique : « le jeûne que vous faites vaut autant que le jeûne du loup », disait le cathare Bélibaste, (dernier « Parfait », assassiné brûlé vif), à propos du carême catholique 8.
Cela dit, il n’y a pas de recherche de l’ascèse pour elle-même 8. Les Parfaits, qui ont l’obligation de travailler et même d’exercer un travail manuel, apprécient ce à quoi ils ont droit de manger et de boire, et aiment que ce soit bon 8.
La prohibition du meurtre est commune à toutes les familles chrétiennes 8. Le catharisme, là encore, ne se distingue que par la valeur absolue qu’il lui donne, et par le fait qu’il l’étend aux animaux susceptibles d’avoir reçu une âme céleste 8.
On retrouve, à l’autre extrémité de la période cathare, des indications explicites : Deux femmes de Montaillou (Ariège), vers 1300, discutent religion : « ma commère, ce serait un grand péché de tuer cette poule ! – Est-ce un si grand péché de tuer une poule qu’on le dit ? – Oui, car dans notre religion, les âmes humaines, quand elles sont sorties des corps des hommes et des femmes, se mettent ou s’introduisent dans des poules. 8»
Le refus de tuer la volaille est un topique de la littérature miédiévale 8 : un inquisiteur dénonce à l’empereur les cathares amenés àGoslar par le duc de Lorraine vers 1053, un autre inquisiteur fait brûler un toulousain qui lui avait répondu qu’il ne voyait pas quelle faute avait commise ce coq, pour qu’il dût le tuer (vers le milieu du XIIIe siècle) 8 ; le même fait brûler deux dames de Foix, en fuite, et que leur déguisement de mauresque n’avait pas mise hors de la suspicion de leur aubergiste toulousaine, qui renseignait l’Inquisition : en effet, prétextant qu’elle s’en allait faire le marché, l’aubergiste leur demanda de tuer et de déplumer les poulespendant son absence, afin de l’avancer dans son travail ; comme lorsqu’elle fut revenue les poules étaient toujours vivantes : l’aubergiste ne dit pas un mot, appâtée par la prime promise aux délateurs ; elle sortit et revint avec deux sergents de l’Inquisition, qu’elle avait déjà alertés 8; il n’y a pas lieu de chercher des motifs mystérieux à cette épreuve, qui remplaçait avantageusement les ordalies en usage si longtemps contre les hérétiques dans le nord de la France 8.
Les poulets ne sont pas seuls en cause 8. Les cathares fréquentaient les paysans, et essayaient de modifier leur mentalité 8. Ils leur recommandaient, par exemple, de traiter les animaux avec douceurs 8. Les femmes se montraient sans doute plus sensibles que leurs maris :
« Guillemette, voyant un Croyant cathare faisant fonction de Parfait battre méchamment son ânesse, ne contient pas son indignation : « ça se dit receveur d’âmes, et ça martyrise les animaux ! » »
— René Nelli, la vie quotidienne des Cathares du Languedoc au XIIIe siècle 8.
La sensiblité cathare à ce sujet pouvant prendre les formes les plus désespérées :
« Un hérétique que l’on mène en prison, à travers les rues de Limoux, se met à pleurer en voyant les bouchers tuer des veaux, près de l’abattoir de la ville. Il pleurait sur le sort de tous ces gens qui pêchaient mortellement – et se perdaient – en mettant à mort une bête. »
— René Nelli, la vie quotidienne des Cathares du Languedoc au XIIIe siècle 8.
Si les Parfaits tombaient par hasard sur un animal pris au piège, ils avaient le devoir de le délivrer, mais, de ce fait, ils causaient un dommage au chasseur… Alors, bien que le Rituel ne leur en fît pas obligation, ils faisaient partir le lièvre et laissaient à sa place une pièce de monnaie 8.
Le « végétarisme cathare » était donc un refus de commettre la violence à l’égard d’une créature « ayant du sang », – principe, pour eux, des « vrais chrétiens » :
« Si un criminel dangereux les attaquait, ils pouvaient se défendre ; tuer la vipère ou le loup. Encore qu’à l’époque du Catharisme triomphant, un Parfait ne l’eût sans doute point fait, car il était aussi grave de tuer une bête « ayant du sang » que de tuer un homme. »
— René Nelli, la vie quotidienne des Cathares du Languedoc au XIIIe siècle 8.

« Dès la fin du XIIe siècle dans le Midi de la France, « manger de la viande » et se convertir au catholicisme sontsynonymes. »— René Nelli, la vie quotidienne des Cathares du Languedoc au XIIIe siècle 8.L’ingestion volontaire de la nourriture carnée avait les mêmes effets que la rupture délibérée avec l’Eglise cathare 8. Pour les cathares, l’abstinence n’est pas privation, comme pour le catholique : « le jeûne que vous faites vaut autant que le jeûne du loup », disait le cathare Bélibaste, (dernier « Parfait », assassiné brûlé vif), à propos du carême catholique 8.Cela dit, il n’y a pas de recherche de l’ascèse pour elle-même 8. Les Parfaits, qui ont l’obligation de travailler et même d’exercer un travail manuel, apprécient ce à quoi ils ont droit de manger et de boire, et aiment que ce soit bon 8.La prohibition du meurtre est commune à toutes les familles chrétiennes 8. Le catharisme, là encore, ne se distingue que par la valeur absolue qu’il lui donne, et par le fait qu’il l’étend aux animaux susceptibles d’avoir reçu une âme céleste 8.On retrouve, à l’autre extrémité de la période cathare, des indications explicites : Deux femmes de Montaillou (Ariège), vers 1300, discutent religion : « ma commère, ce serait un grand péché de tuer cette poule ! – Est-ce un si grand péché de tuer une poule qu’on le dit ? – Oui, car dans notre religion, les âmes humaines, quand elles sont sorties des corps des hommes et des femmes, se mettent ou s’introduisent dans des poules. 8»Le refus de tuer la volaille est un topique de la littérature miédiévale 8 : un inquisiteur dénonce à l’empereur les cathares amenés àGoslar par le duc de Lorraine vers 1053, un autre inquisiteur fait brûler un toulousain qui lui avait répondu qu’il ne voyait pas quelle faute avait commise ce coq, pour qu’il dût le tuer (vers le milieu du XIIIe siècle) 8 ; le même fait brûler deux dames de Foix, en fuite, et que leur déguisement de mauresque n’avait pas mise hors de la suspicion de leur aubergiste toulousaine, qui renseignait l’Inquisition : en effet, prétextant qu’elle s’en allait faire le marché, l’aubergiste leur demanda de tuer et de déplumer les poulespendant son absence, afin de l’avancer dans son travail ; comme lorsqu’elle fut revenue les poules étaient toujours vivantes : l’aubergiste ne dit pas un mot, appâtée par la prime promise aux délateurs ; elle sortit et revint avec deux sergents de l’Inquisition, qu’elle avait déjà alertés 8; il n’y a pas lieu de chercher des motifs mystérieux à cette épreuve, qui remplaçait avantageusement les ordalies en usage si longtemps contre les hérétiques dans le nord de la France 8.Les poulets ne sont pas seuls en cause 8. Les cathares fréquentaient les paysans, et essayaient de modifier leur mentalité 8. Ils leur recommandaient, par exemple, de traiter les animaux avec douceurs 8. Les femmes se montraient sans doute plus sensibles que leurs maris :« Guillemette, voyant un Croyant cathare faisant fonction de Parfait battre méchamment son ânesse, ne contient pas son indignation : « ça se dit receveur d’âmes, et ça martyrise les animaux ! » »— René Nelli, la vie quotidienne des Cathares du Languedoc au XIIIe siècle 8.La sensiblité cathare à ce sujet pouvant prendre les formes les plus désespérées :« Un hérétique que l’on mène en prison, à travers les rues de Limoux, se met à pleurer en voyant les bouchers tuer des veaux, près de l’abattoir de la ville. Il pleurait sur le sort de tous ces gens qui pêchaient mortellement – et se perdaient – en mettant à mort une bête. »— René Nelli, la vie quotidienne des Cathares du Languedoc au XIIIe siècle 8.Si les Parfaits tombaient par hasard sur un animal pris au piège, ils avaient le devoir de le délivrer, mais, de ce fait, ils causaient un dommage au chasseur… Alors, bien que le Rituel ne leur en fît pas obligation, ils faisaient partir le lièvre et laissaient à sa place une pièce de monnaie 8.Le « végétarisme cathare » était donc un refus de commettre la violence à l’égard d’une créature « ayant du sang », – principe, pour eux, des « vrais chrétiens » :« Si un criminel dangereux les attaquait, ils pouvaient se défendre ; tuer la vipère ou le loup. Encore qu’à l’époque du Catharisme triomphant, un Parfait ne l’eût sans doute point fait, car il était aussi grave de tuer une bête « ayant du sang » que de tuer un homme. »— René Nelli, la vie quotidienne des Cathares du Languedoc au XIIIe siècle 8.

Informations complémentaires :

Les cathares et le véganisme :

http://veganrevolution.free.fr/articles7/cathares.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Catharisme

Informations autour de l’occitanie :

http://www.libertat.org/

http://libertatlengadoc.wordpress.com/

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La nécessité d’une lutte antifasciste au sein du mouvement vegan

La nécessité d’une lutte antifasciste au sein du mouvement végan

Il nous paraît essentiel de poser la question de l’antifascisme au sein du mouvement vegan et de la lutte pour la libération animale. Nous ne pouvons pas ignorer ce qu’est le fascisme et en quoi il est un danger pour notre mouvement et pourquoi nous devons le combattre. Il ne faut pas avoir peur de dire et de prouver en quoi la lutte antispéciste est une lutte contre le fascisme et que nous ne ferons jamais de compromis.

Le fascisme, on ne le définit presque jamais et pourtant c’est un élément central de nombreux textes d’analyses politiques. Les définitions du fascisme sont nombreuses, c’est pour cela qu’il est de rigueur de préciser ce qu’il en est, et ce dont nous parlons dans cet article. D’un point de vue historique, on définit le fascisme comme étant un mouvement politique fondé par Mussolini et s’appliquant en Italie de 1922 à 1945. Cette définition stricte laisse penser que le fascisme est un mouvement politique qui a durer 23 ans et c »est éteint avec la chute de Mussolini. Ce n’est pas le cas, de plus, il est également accepté que le nazisme est une variante du fascisme italien. Quoi qu’il en soit, le fascisme est une idéologie, elle est donc transposée, adaptée en fonction des contextes locaux. Le fascisme n’est pas mort fin 1945, il est toujours présent, attendant des « crises » politiques, sociales, pour s’imposer. Nous prendrons pour cet article une définition large du fascisme ; comme étant tout système politique & social totalitaire. Nous considérons donc comme fasciste des systèmes partant du fascisme italien, nazisme, dictature militaire et certains fascismes religieux et totalitarismes politiques « Fasicsme rouge » stalinisme.

Le spécisme c’est le fascisme appliqué aux animaux, plus qu’un slogan, c’est une véritable question sur la place des animaux non humains dans la société. Notre attitude totalitaire vis à vis d’eux est l’incarnation de ce que peut être le fascisme, la volonté de décider, de régir la naissance (eugénisme), la vie (reproduction forcée etc) et la mort tout cela pour servir une idéologie (le spécisme) et une classe dominante (les humains). Le livre de Charles Patterson «Eternal Treblinka » actuellement traduit en français, est un grand livre historique pour comprendre en profondeur en quoi nous avons une attitude fasciste envers les animaux. Il est souvent reproché aux vegans de comparer les mangeurs de viande aux nazis, « pour les animaux tous les humains sont des nazis » (cité de Issaac Singer). C’est une formule choc, visant à interpeler les esprits, qui est développé dans le livre de Charles Patterson, je pense qu’en le lisant, vous comprendrez en quoi l’animal sert de modèle à l’exploitation de l’être humain et en quoi cette citation est en soi antifasciste.

Les historiens considèrent que l’émergence du fascisme vient de profonds troubles sociaux, des historiens y voient la faute de l’extrême gauche et son agitation qui forcerait le citoyen à se réfugier dans les bras du fascisme. D’autres y voient la faute du capitalisme créant le fascisme comme idéologie de secours face aux différentes crises. Nous, en tant que vegan antispéciste, nous l’avons toujours dit, nous voulons une révolution et donc créer l’agitation nécessaire à révolutionner les mentalités. Malheureusement à chaque agitation, le fascisme tente de se frayer un chemin et de s’imposer. Face à cela, nous devons, savoir combattre toutes les racines de cette idéologie avant qu’elle ne puisse représenter une force au sein du mouvement vegan.

La première erreur serait de céder à l’idée qu’être contre l’humanisme est se battre pour l’extermination de l’être humain en faveur des animaux. Cette idée presque loufoque est pourtant défendue par quelques personnes, heureusement, c’est plus une provocation, une tentation suicidaire et une grande blague qu’une réelle idéologie du mouvement vegan. En revanche le « je préfère défendre les animaux, les humains n’ont qu’a se débrouiller » est issu d’une vague de pensée qu’on rapproche des mouvements de protection animale (et non de libération animale), parfois assimilée au personnage de Brigitte Bardot. C’est pour cela qu’il est nécessaire de préciser qu’être contre l’humanisme est pour nous, être pour l’égalitarisme antispéciste.

La propagande d’extrême droite s’est toujours servie de la défense des animaux pour servir ses fins. Ainsi dans l’Allemagne nazi, le film de propagande « Der ewige Jude », le juif éternel, sorti en 1940 se termine sur une longue scène de plusieurs minutes montrant une vache se faisant assassinée selon l’abattage rituel juif. La condamnation d’un type d’abattage en particulier est un thème récurent dans la protection animale, améliorer la mort des animaux, c’est un combat sordide, nous voulons la libération animale et non des aménagements et de longs débats sur ; la meilleur méthode d’assassiner. Second point bien connu de la propagande nazi; la pseudo interdiction de la vivisection au profit de l’expérimentation humaine, les expérimentations sur humains étaient préalablement effectuées sur des animaux, la pseudo loi antivivisection n’était que de la propagande du régime nazi. Ces éléments historiques prouvent que l’extrême droite a toujours voulu utiliser le thème de la protection animale pour sa propagande et bien sur non dans les faits. S’il y a tentation chez les mouvements de protection animale d’aller vers l’extrême droite, elle n’est que le fruit d’esprits simples facilement corruptible par sa propagande.

Le Front National a lui aussi une politique de protection animale, tout comme le parti la « France en Action » qui promeut l’environnement et le végétarisme pour cacher sa structure sectaire et fasciste. Ne laissons pas l’extrême droite conquérir la protection animale avec sa propagande. L’extrême droite soutient des thèses parfois écologistes pour pouvoir assoir son idéologie sur des preuves dites « naturels », le darwinisme social, c’est une notion du Fort le prédateur qui devrait détruire le plus faible, « races inférieures », handicapés etc … Un ouvrage de référence des fascistes est « Might is Right » de Ragnar Redbeard, certains voient même ce livre comme une satyre du darwinisme social, dans tous les cas, ce livre est très apprécié de l’extrême droite, et il contient un chapitre « man the carnivore » montrant à quel point l’homme est un prédateur et doit chasser les faibles (races et handicapés), les principes moraux étant pour les esclaves. Voilà ce qu’est l’idéologie fasciste à l’opposé de notre combat.

Il serait faux de dire que le mouvement vegan est composé de nombreux fascistes, mais les fascistes veulent de plus en plus infiltrer ce mouvement, ils ont notamment publié des communiqués de l’ALF sur le site fasciste d’information très connu « novo press » nous répondons donc à cette provocation de notre coté par cet article, et appelons les différentes organisations pro libération animale à faire de même. Nous devons dès maintenant inclure la lutte antifasciste dans le mouvement vegan.

Les Furieuses Carottes

Trouvé ici : http://forum.actionantifasciste.fr/viewtopic.php?f=3&t=2515

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Vigilance face à l’extrême droite !

Jour après jour nous découvrons les manigances de l’extrême droite pour infiltrer nos luttes.  Voici quelques traits communs que nous avons remarqués en France et en Angleterre.

Tout d’abord commençons par l’extrême droite traditionnelle avec le Front National et le British National Party :

Le BNP a une politique visant particulièrement l’interdiction de la viande halal et casher et contre l’élevage intensif des animaux. Le BNP associe viande hallal et immigration et invite les défenseurs des animaux à se positionner en faveur de l’interdiction de l’immigration et le rejet des immigrés en tant que tortionnaire d’animaux.

Le FN s’oppose également à l’abattage halal mais a une politique plus limitée en matière de bien-être animal que le British National Party.

Des groupuscules extrémistes reprennent les vieux slogans des partis racistes nationaux à leur compte et  prétendent  défendre les animaux :

Il y a deux exemples, comme celui des identitaires français et de l’English Defense League dans le Royaume Uni.

Ainsi lors de « l’affaire » du Quick Hallal en France les identitaires disent s’opposer à la cruauté animale et à l’abattage rituelle, d’un autre côté, ils vont soutenir la consommation de la viande de cochon.

En Angleterre l’English Defense League s’oppose également à l’abattage rituel musulman tout en promenant des  têtes de cochon décapitées dans les quartiers musulmans.

Une dernière tendance semble se profiler et est bien plus pernicieuse que l’extrême droite traditionnelle c’est celle qui voudrait qu’un grand complot mondial organisé, par les juifs, franc-maçons et Illuminati dirige le monde.

Des figures emblématiques portent ses idées au Royaume Uni comme par exemple, l’ex activiste du Front de Libération Animale Keith Mann, qui soutient différentes théories du complot.

En France, nous trouvons plusieurs animalistes qui véhiculent sur le net ces théories.

La théorie du complot explique le monde de manière simpliste pour permettre à des personnes broyées par la machine capitaliste de se reconstruire autour d’une paranoïa antisémite.

L’extrême droite attaque nos luttes ! Restons vigilant !

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Le second procès SHAC et le rôle potentiel de la France dans cette affaire.

La police française agresse un militant de SHAC à proximité d'un laboratoire pharmaceutique. Elle fera ensuite effacer les vidéos des témoins ...

Le 25 octobre 10 6 activistes du groupe SHAC ont été condamnés à plusieurs peines de prison. Ils ont plaidé coupable (dans l’idée d’obtenir des peines plus clémentes, dans un  procès politique ne laissant aucune place à la défense).

Ils ont plaidé coupable de : « Conspiration dans le but d’harceler HLS » et « conspiration dans le but d’interférer dans les affaires commerciales d’une entreprise de recherche animale » soit la législation SOCPA 145.

Revenons sur les condamnations :

Sarah Whitehead condamnée à 6 ans pour avoir vandalisé des voitures et maisons de salauds impliqués dans la maltraitance animale. Elle est également condamnée à 10 ans de ASBO (voir explication plus loin).

Nicole Vosper condamnée à 3 ans et 6 mois et 5 ans de ASBO pour avoir vandalisé des voitures et maisons de salauds impliqués dans la maltraitance animale.

Tom Harris 4 ans et 5 ans ASBO, tom a admis avoir envoyé un email au site biteback d’après un email qu’il avait lui-même reçu d’une personne qu’il ne connaissait pas. Il reconnait avoir pris part à des manifestations en France (légale).

Jason Muller 3 ans et 5 ans ASBO, Il a pris part à une occupation de bureau d’entreprise en France, qui n’est pas jugé comme illégal en France.

Nicci Tapping 15 mois, 5 ans ASBO, Elle reconnait avoir fait partie de la campagne SHAC, de la partie légale et reconnait que des gens ont fait des choses illégales par rapport à cette campagne. Elle ne sait pas qui.

Alfie Fitzpatrick 1 ans (peine suspendue pour le moment) 5 ans ASBO, il reconnait avoir manifesté en France.

Comme dans l’autre procès, c’est avant tout la campagne SHAC et son efficacité qui est mise en cause.

De plus, c’est une législation particulière ne concernant que l’opposition aux entreprises pratiquant la vivisection soit « SOCPA 145 ».

Ce second procès, a des peines moins sévères que lors du premier procès, où les camarades ont pris parfois jusqu’à 11 ans de prison. Cependant l’on voit comment procède l’état anglais pour tenter d’éliminer un mouvement contestataire, nouvelle législation, procès bidons, lourdes peines …

La France joue un rôle particulier dans ce procès, puisque le gouvernement britannique utilise des manifestations françaises légales pour condamner des activistes anglais. Or, comme nous le savons, ces activistes ont apporté à la France une nouvelle forme d’activisme contre la vivisection. L’industrie pharmaceutique a usé et abusé de son pouvoir financier et donc politique pour demander aux politiques que le ménage soit fait…

Soutien  inconditionnel à la campagne SHAC et aux camarades prisonniers !

ASBO = Anti-Social Behaviour Order c’est une procedure de 98, utilisé notamment dans les affaires de stupéfiant, les mesures visent par exemple à empêcher les personnes de boire en public ou encore de retourner sur les lieux visés par l’interdiction etc …
C’est souvent appliqué lors de petit délits et souvent appliqué à un public jeune … Dans le cas de l’affaire SHAC, cela peut consister dans le fait de ne plus prendre part à l’organisation et/ ou aux manifestations de défense des animaux.

D’après le site Indymedia UK, avec modification : http://www.indymedia.org.uk/en/2010/10/466823.html

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Les anarchistes et leur esprit français

Petite réaction rapide à la publication de l’article de l’OCL, des articles plus recherchés en fin d’article :

Qui a peur des vegans ?

L’OCL via son journal courant alternatif vient de publier un article s’attaquant à
l’antispécisme et au mouvement « Végan ». L’article se nomme « Etre vegan : une mode
en temps de crise ».

A la première lecture de l’article, on peut se demander quel est l’intérêt d’attaquer le
mouvement vegan ? Un mouvement qui fait d’habitude peur « aux industriels et
policiers » comme le disait le monde. L’article s’attaque particulièrement aux vegans
« politiques » et donc à ceux qui militent contre le capitalisme et se rapprochant des
luttes d’extrême gauche.

Cet article écrit par une sorte de guide suprême de la révolution libertaire parle au
petit peuple pour lui expliquer en quoi le véganisme n’est pas libertaire. Cette
démarche autoritaire montre que l’article ne questionne pas la liberté individuelle ou
collective et le véganisme, non il défend une idéologie. L’idéologie défendue est celle,
comme la remarqué le site « la terre d’abord », du beauf français.

Tout d’abord, l’article nous explique que la France résiste au véganisme par le fait que
son histoire la préserve du puritanisme anglosaxon.
Ce racisme comme quoi, nos camarades d’autres pays seraient plus naif du fait d’un sombre passé puritain. En revanche la france, terre de bidoche doit être fière de son passée, de son histoire, de son peuple uniforme et viandard.
En tant que libertaire, je ne me réfère pas à la france, que je ne considère même pas
comme une entité culturelle et historique, et les peuples breton, basque, occitan ?
Sont-ils puritains ou libérés du véganisme grâce à l’esprit français ?

Le veganisme n’est pas une nouvelle culture urbaine, c’est une culture révolutionnaire
balayant la veille france et le sentiment raciste nationale pour une culture
internationale égalitaire et solidaire. Cette culture se base sur des camarades qui
risquent leur vie et vivent les sanctions des états et du capitalisme, se référant à des
camarades partageant notre pensée, que dire des Tolstoï, Louise Michel … et tant
d’autre ayant choisi de vivre le communisme libertaire par le respect radical et la juste
égalité comme principe commun : le véganisme.

Que dire sur les relents aigres de n’avoir pas pu avoir sa bidoche alors que des
camarades proposent pour tous une nourriture solidaire, éthique et accessible au plus
grand nombre.

Cet article mérite qu’il soit diffusé, pour voir ce qu’est l’idéologie française, celle qui
pervertie les mouvements politiques. La France n’existe pas.

Qui sont ces libertaires qui craignent ceux qui vivent pour promouvoir justice, égalité,
solidarité par la lutte pour tous ! La libération animale est internationale !

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